Les provisions sont au frigo et le stress est en train de monter. En cause, un petit contretemps pour le cuisinier qui a dû changer l'accompagnement du filet de bœuf. Ce sera du céleri rave à la place du salsifis initialement prévu. Et ce n'est pas la faute au maraîcher des ''quatre saisons'' qui s'était déplacé jusque chez nos voisins allemands pour satisfaire à sa demande. Si cette démarche n'est pas du service!!!!
A 8h20 les premiers candidats pointent à la cuisine et prennent possession des lieux. Tout le monde est là et la mise en place se fait avec moultes questions.
Nous commençons par la préparation du concombre, au couteau à canneler ou couteau canneleur , suivi de l'utilisation de la cuillère à parisienne. Tout un programme et le geste sûr s'acquière très vite. Cuisson à l'anglaise du concombre (cuisson en eau bouillante salée), et les nez se froncent.
''Du concombre chaud ???'' nous n'en n'avons jamais mangé. Même remarque des chalands de plus en plus nombreux et intéressés par le concept. Le temps est compté et comme dans une vraie cuisine, les préparations suivent à un rythme bien soutenu. La farce est prête. On la réserve au frais. Le concombre est cuit, rafraîchi et égoutté. On passe au travail de remplissage des tronçons de concombre, à la poche à douille. C'est plus facile qu'il n'y paraît commente une participante, et c'est partie gagnée. On termine la préparation de l'entrée, non sans faire les grands yeux devant la quantité de beurre utilisée, mais le jeu en vaut la chandelle, nous soignerons notre ligne après.(rires)
Le boucher vient faire un tour au piano et nous présente le filet avant de le parer. La démarche surprend agréablement les participants. C'est du charolais et vous ne serez pas déçus, c'est du beurre (encore) nous déclare tout de go M. Benoui.
Quelques sueurs froides pour le cuisiniers quand les doigts se promenaient trop près de lames de couteaux au taillage des céleris, mais chacun est reparti avec ses 10 doigts. (Ouf !!)
Le four à 180° on enfourne l'entrée, d'aucun dresse la table, d'autre débouche un petit Chardonney, 15 mn plus tard, on passe à table et plaisir des yeux et du palais, car avec le vert du concombre et le blanc du poisson, c'est le rouge du paprika qui aura coloré le beurre battu. Symphonie de couleurs était écrit sur le programme.
Le filet de bœuf donne son maximum au four, le céleri est cuit à point et Rossini oblige, le foie gras attend de passer au chaud. On dresse les assiettes et in fine, le foie vient trôner à côté du filet, coiffé d'une échalote confite au vin blanc. Un très bon rouge italien a accompagné ce festin ''Royal'' au dire de certains chefs d'un jour.
C'est une commerçante de produits marocains qui nous a offert un assortiment de gâteaux aux mille saveurs dégusté avec un petit café.
Que du bonheur. C'est quand la prochaine ???......
En attendant, visionnez les vidéos au bas de la page…
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