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mardi 21 avril 2015

Compte-rendu et recettes du 18 avril, par Dédé

Ce samedi 18 avril, effervescence habituelle avec la venue pour une première de Carmen et de Nadine et le retour d'anciennes telles les 2 Christine, Yveline, Denise et Laeticia, sans oublier le seul homme de la brigade venu m'épauler. Le compte y est, et quand je parle d'effervescence, sans méchanceté aucune, la gente masculine étant minoritaire, nous restions avec le petit doigt sur la couture du pantalon; ( Non je rigole ). Passant aux choses sérieuses, nous avons débuté avec l'écossage des fèves. En effet, faute de grives on mange des merles. Saisonnalité oblige, les fèves ont remplacées au pieds levé les racines de persil. C'est en automne que se fera la prochaine récolte.
Peler les navets et les apprêter à l'emporte-pièce et leur mise en cuisson. Deux grandes poêles, de l'eau au 3/4, du beurre et du sucre. C'est Yveline qui s'est chargée d'en surveiller la cuisson jusqu'à évaporation totale du liquide et caramélisation. Débarrassés et réservés. Comme pour ces dames il est inconvenant de laisser les parures de navets à je ne sais quelle autre utilisation, elles ont subi le même sort que les galets. Au bout d'un moment s'est formé autour du piano, un essaim de gourmandes qui ont copieusement fait la fête aux parures. Trop bon, l'assiette faisant le tour pour une prime dégustation. Passant au montage en ramequins, chacun y allait de sa patte. Tout fin prêt. Réservé avant cuisson.
Parallèlement, mise en place des légumes du plat de résistance et préparation de la viande. Daniel Kaeffer nous avait préparé des filets d'agneau du Limousin, d'une beauté qu'on aurait pu les manger crus. Assaisonnés de bon goût en sel, poivre et huile d'olive, le tout habillé de papier alu.
L'entrée finissant de cuire, dernière main à la crème épaisse avec le poivre de Timut et le sel de l'Himalaya. Sortie du four des tatins de navet et dressage à l'assiette, le tout couronné d'une quenelle de crème. Ce mélange des saveurs. Un pur bonheur. Le poivre rendant ses arômes de citron, de pamplemousse et même de jasmin pour certaines. Une véritable symphonie olfactive.
La dégustation en amont des parures augurait un plat aux gouts multiples, mais la dégustation au final, dépassait nos espérances.
Repassant au piano, réalisation de la purée de pommes d terre, qui à l'origine devait se réaliser uniquement avec du lait, pour un rendu un  peu liquide, donc sans beurre, certaine anciennes ont repris les choses en mains. "André faisant une cuisine sans beurre. Il y a erreur" Très facile à convaincre, la purée s'est faite dans la règle l'art. La viande sortie du four, reposait avant d'être tranchée. Et là, le verdict implacable, à mon goût: Trop cuit. A suivre aveuglément en toute confiance, les conseils des chefs, il arrive que l'on se plante. Alors remettons l'ouvrage sur le métier jusqu'à arriver au résultat escompté. Malgré ce petit contre-temps, le plat aura récolté tous les suffrages, mais......
Pour agrémenter ce petit menu, un Chardonnay, au nom évocateur, "Arrogant". D'une arrogance toute subjective et un Uby rouge Tannat-Merlot, égal à lui-même.
Café et douceurs. Qui dit Christine (Gies) dit Kougelhopf ou tarte aux pommes ( elle en est la reine ) et précisément il en trônait un au milieu de la table. Pas pour longtemps. Un grand merci.

Les recettes :

            Tatin de navets nouveaux            Selle d'agneau de lait rôtie

mercredi 1 avril 2015

Rendez-vous du 18 avril

L'atelier cuisine sera réservé à celles et ceux qui voudront bien se joindre à moi pour confectionner et déguster un petit menu tout à fait dans l'air du temps. Les légumes de printemps pointent le bout de leur nez, et cueillis très jeunes, il n'en sont que meilleurs.
Aussi, pour nous régaler, M. Alain Passard nous suggère une recette qu'il qualifie de "raffinée" avec un tatin de navets nouveaux. Pour en avoir testé une version un peu différente, je vous promets beaucoup de délicatesse et de saveur.
Pour suivre, comme certains ont pu le constater, je suis tombé en amour pour ces chefs japonais qui honorent la cuisine française et c'est avec une selle d'agneau rôtie selon M. Katsuaki Okiyama que nous poursuivrons le voyage. Pour ne laisser seule la selle d'agneau, elle s'est mariée d'une part avec une purée de PdT et des racines de persil d'autre part.
La cuisson de l'agneau se fera au four, cuirassé de papier alu, la purée qui doit rester liquide ne se fera qu'avec du lait. Pour équilibrer le tout, les racines de persil seront cuites dans une larme ( de crocodile ) de  beurre 1/2 sel. Rassurez-vous, elles seront épongées sur du papier absorbant.
Pour accompagner ces 2 plats, je vous propose de poursuivre le voyage dans les Costières de Nîmes, avec pour l"entrée, un blanc frais et fruité à la fois, et un rouge du même tonneau, un peu plus charpenté pour le plat de résistance.

Les recettes

             Tatin de navets nouveauxSelle d'agneau de lait rôtie

Mise à jour : 20 décembre 2016