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dimanche 2 juin 2019

Compte rendu du 18 mai par Dédé


Tout le monde était sur le pont dès 9h00 et les mises en place, comme à l'habitude, se sont déroulées comme une mécanique bien huilée. Deux nouvelles se sont jointes au groupe, et pour abuser d'une métaphore culinaire, la sauce semble avoir bien pris. Enchantées elles étaient.
Alors bienvenue aux nouvelles cheffes. D'autres sont revenues après quelques temps d'absence avec toujours le même plaisir.

Place donc à la préparation des deux plats. L'entrée était suggérée par
M. Christian Constant et le plat de résistance par M. François Baur des haras de Strasbourg.

Des aubergines siciliennes, des tomates débitées en tranches épaisses et mises à dégorger. Taillage des légumes pour la ratatouille, le tout réservé en vue de leur cuisson. Parallèlement cuisson des oignons avec les herbes en vue d'un mariage avec l'agneau et passé au hachoir. A défaut de pollen de fenouil, c'est du fenouil moulu qui aura enchanté le nez avant le palais. Comme disaient Rémy et Christian, ça dépote. Pour les pitas, c'est la pâtisserie orientale "Aux délices de Marva » qui nous aura régalés. Fraîcheur des galettes débitées en disques de 10 cm avec en plus d'une belle qualité du pain, un accueil des plus chaleureux.
Merci à cette belle enseigne.

Asperges vertes, oignons, lardons et champignons, tout ce beau monde attendait de passer à "la casserole". Cuisson des œufs mollets, réservés après écalage et réchauffés au moment. Dressage de l'entrée coiffée de l’œuf entier et découpé juste au moment de la dégustation. Beau tableau.
Du vert, du blanc, du jaune et un goût....... Pour accompagner, un léger
Côte du Rhône, du velours pour le gosier.

Après cuisson à la poêle et finition au four, montage des burgers. Un petit contretemps avec l'aïoli, nous a obligé d'en faire l'impasse, l'émulsion ne prenant pas. Un peu de mesclun et la ratatouille sont venus compléter le tableau. Et la dégustation, un pur délice. En 2 temps et 3 mouvements, les assiettes étaient vides et les sourires en disaient long.

Surprenant, le choix du vin aura également créée la surprise. Un crémant brut d'Alsace. Merci M. François Baur.

Les recettes 



 

samedi 4 mai 2019

Atelier du 18 mai


Et si on s'encanaillait un tantinet pour cet atelier. Il est de bon ton de dîner bistronomique pour un repas sympa entre amis. Pour nous régaler, nous réaliserons une entrée de M. Bruno Doucet qui consistera en un classique toujours très apprécié, "un mimosa d’œuf au thon et mikado de radis". L'intitulé paraît simple mais le goût n'en est que plus alambiqué.

Une alternative qui m'a bien plu en la voyant, nous est proposé par M. Christian Constant en une fricassée d'asperges vertes et champignons, coiffée d'un œuf mollet. Les deux recettes entrant dans le même esprit.

La suite nous la devons à M. François Baur des haras de Strasbourg  qui nous propose un burger d'agneau, aubergines et "pollen de fenouil'. Traditionnellement accompagné de frites, j'opterais davantage pour une petite ratatouille et d'un petit mesclun. Belle palette de couleurs et et de goût en perspective.

Le chef mulhousien officiant dans le Valais Frédéric Fischer nous propose un millefeuille valaisan de veau, asperges vertes et blanches et gnocchis à l'ortie. En fonction de sa faisabilité sur place et ce, pour 10 personnes, nous avons cette seconde possibilité. Elle est moins dans l'esprit bistrot, mais saisonnalité oblige, les asperges peuvent être mises à l'honneur.

Bacchus ne nous délaissera pas, car pour l'entrée je vois bien un St Véran ou un côte du Rhône blanc. Avec le burger, M. François Baur nous suggère un crémant Riesling de bonne facture. À voir, et à boire avec modération bien sûr.

vendredi 12 avril 2019

Compte rendu du 23 février par Dédé

Pour l'atelier du 23 février, quelques nouveaux et de moins nouveaux mais très fidèles. C'est toujours un plaisir de se retrouver autour d'une belle tablée et quelques divins flacons.

Avec les mises en place, quelques moments d'hilarité quand Marie et Jean-Louis découvraient les termes culinaires comme un bouillon ASP, ( comprendre Anne-Sophie Pic ) ou TpT où il faut lire et entendre "tant pour tant" qui encore le curry qui doit pincer au moment de le faire revenir à la poêle. Comme personne n'a la sciences infuse, ces acronymes auront, je l'espère, enrichi leur vocabulaire.

Comme promis, le bouillon de chou-fleur au curry doux et son émulsion de haddock aura fait l'unanimité. De prime à bord, un peu de scepticisme quand à s'imaginer le mariage des saveurs proposé, mais au final, c'est Berlioz qui nous a accompagnés. Les italiens sont maître en superlatifs, mais là, c'était la symphonie fantastique.

Pour le second plat, le sort semblait s'acharner sur le menu. A défaut de sandre, initialement prévu, c'est un lieu jaune qui aura fait le remplacement au pied levé pour réaliser le koulibiac avec le cœur de saumon dans son habit de choux vert, mousseline de poisson blanc et feuilles de bricks. En accompagnement, pain grillé, crème épaisse et caviar de hareng.

Houria ne pouvant jeter quoi que ce soit, nous aura une fois de plus régalés avec le reste de mousseline de poisson, de petites amuse-bouche dégustées en guise d'apéritif avec un petit blanc de derrière les fagot, mais avec modération. Cafés et thé auront clos nos agapes.
Mise à jour : 20 décembre 2016