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lundi 28 mai 2012

Compte-rendu du 26 mai par Dédé

La part belle a été faite aux légumes de saison, asperges et petits pois. La partie amuse-bouche n'ayant pas été réalisée pour mille et une raison, c'est bien la mise en place d'une grande quantité de légumes qui a trusté une bonne partie de la matinée. Entre les 3 kg de petits pois à écosser et autant d'asperges à peler, certains se sont attelés à ciseler qui le basilic, qui la ciboulette ou la menthe. D'autres encore à confectionner un beurre magné aux herbes. Préparation des filets de poulet, entaillés comme des encornets, et farcis de ce beurre d'herbes.
Mise au frais de la viande, en attendant d'être panée.
En amont de la cuisson des asperges proprement dites, confection d'un bouillon avec les pelures d'asperges concassées selon la méthode de M. Fréchon. Résultat tout simplement divin.
Le velouté d'asperge commença doucement à clapoter et c'est très rapidement qu'il prit le chemin du frigo en attendant de coiffer la purée de petits pois à la menthe. Car toutes ces préparations devaient naturellement se faire de concert et en "prime time", tous ces ingrédients, se dégustant froids.
De but en blanc, c'est un mélange que nos amis cuisiniers n'auraient pas choisi, mais se sont laissés surprendre. Après une petite démonstration sur l'art et la manière d'utiliser la poche à douille, c'est Marion qui s'y est attelée. Et de quelle façon. Tout en maestria. Les 12 verrines remplies à moitié de purée de petits pois, les odeurs menthe exhalaient et les gouteurs n'en finissaient pas de gouter avant de réserver au frais les verrines.
Mise en place des ingrédients pour le panage des filets, farine, œufs bien assaisonnés en sel et poivre, chapelure. Une mécanique bien huilée et en deux temps trois mouvements, voici nos pièces de viande fins prêts pour un tour de chauffe. Asperges et pommes de terre cuisaient tranquillement, à tout petit feu. 15 minutes pas plus.
Finalisation de l'entrée en coiffant les petits pois du velouté d'asperge. Les yeux brillaient déjà à l'idée de la dégustation, car les séances de goûtage avaient rempli leur rôle. Les chalands, intrigués par les préparations ne cessaient de poser des questions et semblaient surpris par le mariage.
Passant aux choses sérieuses avec la dégustation de l'entrée, c'est sur une table royale que nous avons déjeuné. Nappe blanche, serviettes rouges, bouquets d’œillets. J'ai bien dit royal.
Du jamais vu à l'atelier. C'est Paty qui nous a gratifiés d'un tel cadeau. Une artiste  tout simplement, prétextant sa démarche par " A repas de princes, table royale ". Fermez le ban.
Pour agrémenter ce plat, un blanc de la Loire, couleur d'or, du velours pour le gosier. Rien que du très bon, " car nous le valons bien ".
Les assiettes mises au chaud, réchauffe tant des asperges que des pommes de terre et cuisson des filets, dressage, en grande partie par Jérôme, et nappage d'une sauce aux herbes, crémeuse à souhait. Un peu trop colorée la viande, mais comme aurait dit ma philosophe de maman, "C'est comme ceci que je l'aime". Un Ubi blanc qui a récolté tous les suffrage, pour accompagner ce plat, issu d'une carte d'un centre de cure de Baden Baden, pour dire "Tout en légèreté".
Convivialité oblige, toute la tablée s'est empressée de passer à la partie plonge, car pour clore nos agapes, Yveline a offert le tiramisu de saison, fraises et rhubarbe. Pas léger, aérien. 
Comme il n'est de bon repas sans bon café, une dernière couche sucrée a été passée par Paty et un assortiment de macarons maison.
Bonnes résolutions à peine la bouche essuyée, acqua gym pour Cathy et entrainement marathon pour Jérôme et Marion. Si si, nous comptons de grands sportifs dans nos rangs. Je crois même que les marathoniens arrivent en nombre. Il faudra trouver le menu ad hoc pour les dorloter.

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Mise à jour : 20 décembre 2016